INDEPENDENT
-
Collection Automne Hiver 2019
# Adventure # Winter # Alps # Biker # Triumph # Leather # Passion # Tattoo # Travel #
And so
the adventure
begins
Attention escapade grandiose en vue.
Rendez-vous à 7 kilomètres de Megève, à l’altiport. C’est le point de départ idéal si l’on veut découvrir et survoler le massif du Mont Blanc et ses glaciers. L’aéroclub de Megève mais aussi les compagnies Aerocime et Mont Blanc Hélicoptère se sont imposés comme spécialistes de ces « vols découvertes ». Ce dernier propose même un « vol gastronomique » en hélicoptère pour allier le plaisir des yeux à celui des papilles.
Coucou café
-------------- Alt. 1 472 m
Impossible de passer à l’Altiport sans faire une halte au Coucou Café, petit chalet-bar-restaurant situé juste au bord du tarmac, au coeur d’un cadre magnifique.
Depuis 3 ans, c’est le spot où passer un bon moment. Pas étonnant que ce soient des copains qui se cachent derrière cette adresse atypique. Son responsable, Mathieu, sourire et belle gueule, a l’art de la convivialité chevillé au corps. Lui et son acolyte ont imaginé ce lieu comme le « chez soi » d’un amoureux d’aviation.
L’idée donc : s’y sentir bien et cela quelles que soient les générations. Les ados aimeront le coin BD multimédia, les plus âgés lui préfèreront l’espace salon, la table d’hôtes, le bureau ou la terrasse ensoleillée.
The place to chill
Loin du tumulte de la station, on bouquine, feuillette des livres et magazines mis à disposition, on regarde le bal des avions en attendant son vol, ses amis ou… sa poêlée de cèpes. Au Coucou Café, la cuisine est simple mais elle sait être inventive et surtout de qualité avec une sélection de produits sains et locaux. Une cuisine un peu comme à la maison ou comme chez un ami. Pour un café le matin, un déjeuner ou une soirée, à toute heure de la journée, c’est the place to chill. Plus qu’à y embarquer.
Atypique
Megève, c’est aussi des endroits hors du temps loin des télécabines, des pistes et de la jet-set. Brian y a ouvert La Vrombie Teinturerie, ce salon tatoueur atypique. Après La Vrombrie Teinturerie de Saint-Saëns, Brian Poquet a ouvert un second salon tatoueur à Megève. Passionné d’art et de culture rétro, ce dandy à fines moustaches a créé un lieu cosy à son image. Chaque objets, tableaux, figurines, meubles, chinés ici ou là, raconte une histoire ; un peu comme les marques qu’il nous grave sur la peau.
Maé
Elle se sert volontiers dans la panoplie de son petit ami.
La féminité selon elle ? Une tenue de mec avec un esprit de fille (ou l’inverse).
Geoffrey
Ce grand gaillard barbu qui voue une passion au bandana, porte notre gilet en velours côtelé.
Il faudrait pouvoir le toucher (le gilet) pour sentir sa main exceptionnelle.
Une promesse de confort dans toutes les occasions.
L'appel du Tweed
Robuste, le tissu Harris Tweed est fabriqué depuis 1846, à la main, à partir de pure laine vierge, dans les Hébrides Extérieures, ce groupe d’îles situé au large de la côte ouest de l’Écosse. Brian twiste à merveille cette étoffe réputée pour son côté rustique-chic.
Triumph TR3A - 1960
Une carte postale, tout y est : les jolis chalets en bois, les alpages, les neiges éternelles du Mont Blanc, les calèches…
Niché au coeur de la Haute Savoie, Megève est l’authentique petit village de montagne avec une âme et beaucoup de charme. Les habitués qui viennent depuis des générations – même en été – prononcent « Meugève », les autres, désireux d’adopter les codes de ce lieu mythique, « Mégève ». Quoi qu’il en soit, en haute saison, cette « petite suisse » française devient alors le centre du monde entre beau ski et beautiful people.
Un mélange de glamour et de tradition que l’on doit à la famille de Rothschild qui, dès 1910, rend la station à la mode en la choisissant comme lieu de villégiature.
Aujourd’hui, en haut ou en bas des pistes, les plus grandes tables et les plus beaux hôtels jouent des coudes pour offrir la quintessence de la gastronomie et de l’art de vivre en altitude.
Éric, notre partenaire de Megève, a grandi dans le bon air de la montagne. Mais l’altitude ne lui a pas fait perdre la tête. Au contraire. À 21 ans, cette figure incontournable de Megève ouvre sa première boutique. Vingt-cinq ans plus tard, il en possède trois dont le fameux shop The Royal Racer, ouvert en novembre dernier. Fan de Steve McQueen, Paul Newman et Dennis Hopper, il aime les belles mécaniques qu’elles soient Thomas Crown ou Easy
Il aime aussi les petites anglaises… rouges. Surtout lorsqu’elles ont une histoire et plusieurs compétions sportives à leur actif.
À bord de cette Triumph TR3A de 1960, Éric n’hésite pas à embarquer, pour une virée au frais, sa bande de copains dont Nicolas fait partie. Le patron du Delicium, ce restaurant italien branché de Rochebrune, sait apprécier, lui aussi, les toys for boy. Si le moteur du roadster est petit, il reste puissant et permet de rouler entre les massifs enneigés en toutes conditions.
Doudoune, pull chaud, gant en cuir… Il suffit de bien s’équiper pour affronter les éléments, cheveux – ou plutôt casquette – au vent. Un peu plus et notre équipée de gentlemen se croirait dans la course de la Coupe des Alpes !
Baseball in Florida
Quel est le point commun entre un macaron et une balle de baseball ? Aucun ?On a demandé à Didier Saba et Bernard Guillem ce qu’ils en pensaient.
Changement de décor. Adieu la montagne et la neige. Welcome le soleil, les palmiers et le sable fin de Floride. Rendez-vous sur un terrain de baseball avec Didier Saba et Bernard Guillem, respectivement beau-fils et beau-père. Le premier porte un gilet en édition limitée décoré de patchs varsity letters brodés, le second, un authentique blouson en jean à soufflets. Mais des baseball players, ils n’ont que le style. Didier et Bernard font fructifier le business familial lancé à Sarasota il y a 10 ans : les macarons.
Une success-story comme on aime aux États-Unis. Tout est parti de l’idée de créer une pâtisserie à la française et plus particulièrement de convertir l’Amérique aux macarons. Rapidement, une petite boutique voit le jour à Sarasota face à la mer sous l’impulsion de Rosalie, la femme de Bernard Guilhem. Si ce dernier a encore un pied dans la promotion immobilière, son beau-fils, lui, est en cuisine. Il imagine les parfums et différentes recettes. Peu à peu, le bouche à oreille fait son boulot.
Les gens viennent d’Orlando, Tampa, Miami pour goûter ce petit gâteau qui ressemble à un mini burger de douceur. « C’était fou », se souvient l’entrepreneur. En 2012, le concept s’ouvre à la franchise. Depuis, Le Macaron French Pastries compte une cinquantaine de succursales franchisées de la Floride à la Californie, du New Hampshire à l’Arizona. Et même à Puerto Rico ! Trente sont en cours de développement.
The American Dream
Au pays où tout est possible, où les destins se font et se défont aussi vite qu’une Dallara sur l’Indy 500, la famille s’impose comme le symbole du chic à la française. Mais si les Guilhem-Saba voit grand, ce n’est pas au détriment de leurs valeurs ni de leur audace créative. Pistache sicilienne, chocolat blanc au basilic, bubblegum… les saveurs détonnent. De nouveaux produits – glaces, éclairs, napoléons, tartes, croissants – sont lancés, tous issus d’ingrédients naturels français.
Pour s’assurer la qualité de ses créations, la maison préfère les réaliser elle-même, à Sarasota, puis les livrer aux boutiques. Le roi du macaron frenchy aussi prend le temps de bien faire quitte à passer à côté d’opportunités.
Et si c’était ça, le vrai luxe : ne pas avoir peur de perdre un match ?
The great escape
in Paris
Le Retro Tour livre un Paris secret et nostalgique à bord d’un side-car. Une histoire de passion et de potes.
À l’origine du projet, Rémi, Charles et Julien, trois frangins d’enfance. Mi titi-parisiens, mi dandys chic aux influences militaires. Trois frangins qui partagent depuis 25 ans leur passion pour l’univers rétro, les motos vintage et l’art de vivre parisien.
Il y a 4 ans, ils décident de se lancer et imaginent le Retro Tour, des balades insolites à bord de side-car pour découvrir la capitale sous un nouveau regard. Les gentlemen siders livrent « leur Paris », secret et nostalgique, celui qu’on ne voit pas dans les guides. Montmartre, l’Île de la Cité, le Quartier latin…
Toujours d’une élégance savamment surannée, ils dévalent les quartiers parisiens sur leurs engins Ural, vintage de la tête aux roues. Monuments, lieux cachés, d’anecdotes en anecdotes, c’est peu à peu tout le coeur de la ville qui s’ouvre aux touristes.
The Power of Leather
Sortie des compétitions automobiles, l’authentique veste de moto se réinvente plus citadine dans un cuir vintage patiné.
Conversation
| avec la team des gentlemen siders
Comment est né le Retro Tour ?
Rémi : L’idée est venue de ma passion pour les vieilles bécanes et de la difficulté de trouver un side-car vintage le jour de mon mariage… J’ai aussi baigné dans un univers artistique depuis l’enfance qui m’a sensibilisé au beau et à ce qui m’entoure. Très attentif aux détails, j’ai pris un réel plaisir à imaginer les tenues de nos pilotes dans un esprit rétro.
Ce qui vous plaît dans cette aventure ?
Julien : J’ai beaucoup voyagé pour savoir que Paris est bien ma ville préférée. Amoureux de sa richesse culturelle, j’aime partager et faire découvrir ses secrets et anecdotes aux visiteurs du monde entier. Mon claim pourrait être : « on ne vit pas pour voyager, on voyage pour vivre ».
Ce qui vous a motivé dans ce projet ?
Charles : Mon intérêt pour les gens, mon goût du voyage et mon envie d’entreprendre. Aujourd’hui, je fais ce que j’aime c’est-à-dire imaginer, concevoir, partager. J’ai toujours voulu créer un univers et une identité forte.